Les pièges à brouillard aident à résoudre les problèmes d’eau dans les pays secs
Alors que les régions arides du monde luttent pour répondre aux besoins en eau de populations croissantes, les chercheurs recherchent d’autres moyens d’approvisionner ces pays. Un nouvel appareil fabriqué avec une technique simple pourrait offrir une alternative bon marché et abondante à l’eau de pluie — un attrape-brouillard.
De nombreux pays dont l’approvisionnement en eau potable est limité, comme le Chili, le Pérou et le Mexique, expérimentent depuis des années des dispositifs similaires. Aujourd’hui, des chercheurs du MIT et leurs collègues chiliens se sont lancés dans la première étude systématique visant à extraire le plus d’eau possible du brouillard.
De tels dispositifs consistent généralement en un treillis en plastique fixé à des supports. Lorsqu’un vent brumeux souffle à travers le treillis, des gouttelettes d’eau s’accumulent sur ses fils et sont acheminées vers le réservoir situé en dessous.
La configuration fonctionne bien, mais son efficacité varie en fonction du réseau étiré.
«Les matériaux utilisés étaient bon marché, facilement disponibles et durables», explique Gareth McKinley, ingénieur à l’institut et co-auteur de l’article décrivant la nouvelle recherche. «Aucune étude systématique n’a été réalisée pour montrer comment optimiser l’efficacité de la collecte du brouillard en combinant la dynamique des fluides et la chimie de surface.»
Les scientifiques ont mesuré comment la quantité d’eau produite change en fonction de l’épaisseur des fils de maille, de la taille des trous entre les fils et du revêtement qui leur est appliqué. Ils ont constaté que la réduction de l’écart entre les fils et leur épaisseur augmentait considérablement la quantité d’eau produite. Finalement, ils ont opté pour un fil trois fois plus gros qu’un cheveu humain. Les matériaux plus minces peuvent libérer plus d’eau, mais perdre la résistance requise.
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Ces mesures détaillées permettent d’augmenter la quantité d’eau par mètre carré du réseau à plus de 12 litres par jour, par rapport au chiffre précédent de plusieurs litres par jour. Cela ouvre des possibilités d’approvisionnement en eau dans de vastes zones du Chili aride, où l’accès à l’électricité et à l’eau potable est limité pour les communautés isolées.
L’eau de brouillard est très claire et généralement potable car lorsque l’eau s’évapore dans le ciel, les polluants restent au sol. Bien que les impuretés puissent être piégées dans les gouttelettes de brouillard, les chercheurs n’ont pas trouvé de niveaux dangereux de polluants dans l’eau collectée au Chili. Bien sûr, ils peuvent devenir un problème sérieux dans les zones industrialisées souffrant de pénurie d’eau. Par exemple, ce sont des zones où se trouvent de nombreuses fermes et où les terres arables sont activement cultivées. Les pesticides et autres déchets agricoles de haute activité circulent dans l’air de ces zones.
Ensuite, les scientifiques prévoient de tester la conception mise à jour au Chili pour déterminer la durabilité et les performances de la conception sur le terrain. En fin de compte, ils espèrent aider les résidents locaux à installer les appareils dans des zones plus vastes.
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