Véhicules à air comprimé. Mythe ou réalité lointaine ?
Les ingénieurs continuent de résoudre le problème du développement d’actionneurs pneumatiques et de leur intégration dans les véhicules. Malgré le scepticisme connu, les technologies pourraient trouver une application dans un proche avenir. La communauté mondiale est à la recherche de sources alternatives de carburant. Souvent, des idées à fort potentiel existent, mais personne ne leur accorde l’attention qu’elles méritent. Les véhicules à air comprimé sont apparus au milieu du 19ème siècle, mais l’idée n’a pas gagné beaucoup de popularité parmi les constructeurs automobiles. Maintenant, la situation a commencé à changer.
De nombreuses marques automobiles ont déjà sauté sur l’idée des voitures à propulsion pneumatique. Un exemple frappant en est la société indienne Tata Motors, l’une des plus grandes entreprises automobiles, qui a décidé de se lancer dans la production de voitures particulières à air comprimé. Les constructeurs automobiles indiens ont signé un contrat avec la société française MDI AirPod, spécialisée dans le développement et la production de moteurs respectueux de l’environnement utilisant l’air comprimé comme carburant.
C’est dans ce domaine que Peugeot et Citroën se sont déjà imposés, ils ont annoncé la sortie d’une série d’hybrides économiques à moteurs pneumatiques. Les États-Unis et l’Australie tentent d’approfondir cette question. Le premier est sur le point de lancer un modèle CityCAT vert, et la nation insulaire utilise activement la microvoiture écologique Gator d’Engineair. Mais, malgré le développement et la création de prototypes fonctionnels prometteurs, il existe à ce jour un certain nombre de défauts de conception qui empêchent la production de masse de voitures et leur apparition sur le marché.
Les moteurs pneumatiques ne produisent pas la quantité de puissance à laquelle les automobilistes sont habitués. De plus, un tel moteur ne peut fournir un couple élevé. Les voitures à moteur pneumatique ne peuvent pas développer une vitesse élevée — un maximum de 65 km / h. Bien que l’air comprimé ait une très petite réserve d’énergie, il peut falloir plusieurs heures pour remplir complètement le réservoir en «air carburant». Les problèmes de refroidissement du réservoir de carburant et de chauffage de l’air conduisent finalement à une énorme gourmandise du cheval de fer.
Malgré les lacunes décrites ci-dessus, de nombreux constructeurs automobiles sont convaincus de leur succès dans la création d’un véhicule respectueux de l’environnement et continuent de rechercher activement l’utilisation de l’air comprimé dans les véhicules hybrides. Soit dit en passant, la société française Peugeot a réussi à atteindre la consommation de carburant d’une citadine à moteur pneumatique — environ 2 litres aux 100 km.
L’un des avantages d’une voiture à entraînement pneumatique est le fonctionnement presque silencieux et l’échappement absolument propre sous forme d’air frais qui peut être dirigé vers la climatisation. Le coût relativement faible des véhicules à air comprimé peut également être ajouté aux aspects positifs.
Si les constructeurs automobiles peuvent combiner les caractéristiques environnementales des voitures avec des spécifications techniques, alors il est possible que dans un avenir proche, les véhicules urbains à air comprimé deviennent le moyen de transport idéal dans les petites villes et les voyages touristiques de courte distance.
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