La Californie reviendra-t-elle à l’utilisation d’anciennes centrales électriques au gaz ?
La Californie est aux prises avec la question de savoir comment maintenir l’approvisionnement en électricité de la ville tout en respectant les normes environnementales après l’arrêt de la centrale nucléaire la plus importante de la région. Le seul moyen acceptable de sortir de la situation peut être d’utiliser de vieux générateurs de gaz, dont la «retraite» a été reportée sine die.
Dans une interview publiée le 4 février, le président de la California Energy Commission, Robert Weissenmiller, a confirmé que l’autorité avait l’intention de négocier le redémarrage de certains générateurs de gaz. L’arrêt de la centrale nucléaire de San Onofre en Californie du Sud a entraîné une perte de puissance de 2 gigawatts, nécessitant la recherche de sources d’énergie supplémentaires. La station a été fermée en 2012, lorsque des générateurs de vapeur défectueux ont provoqué l’arrêt catastrophique de la station et libéré une petite quantité de rayonnement dans l’environnement. Dans l’ensemble, la Californie a perdu environ 3 % de sa puissance totale après l’arrêt, soit une moyenne de 72 gigawatts.
Cependant, le problème de l’énergie nucléaire dans la région ne se limite pas à la fermeture de cette centrale. En Californie, 19 centrales électriques côtières doivent cesser d’utiliser l’eau de mer pour refroidir leurs générateurs d’ici 2020 en vertu d’une réglementation introduite en 2010. On s’attend à ce que bon nombre de ces stations ferment simplement parce qu’il n’y a pas de ressources pour les moderniser.
Pendant ce temps, AES Corp., qui exploite trois centrales électriques au gaz au large des côtes de la Californie du Sud, a proposé de louer une partie de son électricité. Certes, les unités de puissance en question ont été construites dans les années 1950 à 1960. Comment résoudre ce problème et comment les anciennes chaudières à gaz peuvent répondre aux normes environnementales modernes, nous le découvrirons au fur et à mesure que nous développerons cette situation.
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